samedi 6 août 2011

Eté

J'ai préparé mon corps, peau lisse et douce, pour que je le sente beau...
Et puis, trop de fatigue ce soir-là, nous avons dormi.
Et le lendemain aussi, au matin. Tu dormais.

Je me suis levée, j'ai enfilé un peignoir sur mon corps nu, j'ai ouvert les fenêtres, j'ai bu du thé.

J'entendais le voisin travailler, bricoler au jardin.
Il faisait lourd, même le peignoir était de trop.
Je l'ai laissé glisser, ai déambulé nue dans la maison, j'aimais sentir l'air sur ma peau, ça me rafraichissait. Je frissonnais qu'on me surprenne :
"Bonjour ! oh pardon !
- Oh pardon !"
J'ai mis mes mains sur moi, ai cherché mon peignoir...
Mais non, ce n'était qu'un frisson de vent, le voisin était bien occupé derrière son mur...

Je me suis glissée près de toi dans le lit. Ton corps chaud, ta peau sous mes doigts. Tu gémissais doucement, ce réveil était doux, tu en demandais encore...
Alors, je t'ai réveillé, encore et encore, infiniment doucement. De caresses de mains et de bouche. Et quand tu t'es réveillé vraiment, tu t'es levé en moi, et j'en ai demandé encore et encore...

13 commentaires:

  1. Les matins douceurs, qu'ils viennent de "Lui" ou de nous, sont de vrais joyaux mais ceux d'été ont ont en plus ce goût d'indépendance que donnent cette fenêtre ouverte, cette liberté des corps, le souffle de l'air sur nos nudités ....
    De te lire m’étreint le ventre et les sens et me murmure à l'oreille " encore ...Encore ..."
    Baisers tendresse Ambre

    RépondreSupprimer
  2. Je ne puis jamais résister au peignoir ou à la combinaison qui épouse la peau et la caresse toute, pour mieux en glisser et offrir la femme,lisse, nue et soumise comme l'amour, à l'homme . Surtout de dos ; de face aussi mais j'ai toujours fantasmé sur le dos des femmes: de face , la femme peut insolemment prétendre à l'avantage. De dos, un rien pénitentes, on les possède alors mieux: patriarchal , langoureux, doux,tendre, suave même, jusqu'au bas de leur académie ou au bout de votre désir : car prises ainsi , elles ne peuvent ni ne veulent se défendre .La nuque peut être délicieusement baissée , découverte et chaste, mais ce n'est pas obligé .De dos , elles ne peuvent vous voir et vous les voyez toute (sans "s" , toute est adverbe) .
    Le charme excuse alors tout le reste ; c'est sa définition , encore qu'il soit plus qu'une excuse : ça resterait vulgaire : il se doit d'être la possession , la jouissance quasi absolue avant que le Grand Mystère ne prenne chair .
    Le Hutin .

    RépondreSupprimer
  3. hummm.... envie de calin tout doux du matin... à peine réveillée.

    RépondreSupprimer
  4. Mmmm... les réveils douceur auprès de l'être aimé, désiré, et possédé quand le rapprochement se fait sentir ...
    J'aime bien les deux, surprendre et être surpris !
    Et puis, cela finit toujours par des encore et encore ... ;)

    RépondreSupprimer
  5. Si je comprends bien, même pendant les vacances, pas droit aux grasses mats ...
    Pfff

    RépondreSupprimer
  6. Un bien doux matin que tu nous offres ici. Merci

    RépondreSupprimer
  7. Comme j'aimerais revivre ça...

    C'est très joliment écrit. Et j'aime aussi l'avant, le calme du matin, où on profite en solitaire, tout en douceur, calmement...

    RépondreSupprimer
  8. Serais-je en manque ? De vos mots, de vos émotions, de vos sensations ? Oui, je crois... gravement ! ;-). J'espère au-moins que les vacances furent délicieuses.

    RépondreSupprimer
  9. J'espère que l'été a été doux.

    RépondreSupprimer
  10. Oui, un été en pente douce... Tout va bien !
    Mais j'ai comme une flemme avec les mots, ou une incompréhension, allez savoir : ils me fuient !
    ça reviendra...
    :)
    Bises à chacun, chacune, merci de vos mots.

    RépondreSupprimer
  11. bientôt l'automne...
    moi aussi les mots me fuient en ce moment...
    peut être nous reviendront ils avec les longues soirées d'hiver...
    je vous embrasse
    prenez soin de vous

    RépondreSupprimer
  12. Bonjour Ambre,
    Pas rentrée de votre été ?
    Ou absorbée par la rentrée ?
    "Tu t'es levée en moi"... Evidemment, si vos grasses matinée ont été, toutes, de ce tonneau là, il va vous en falloir du temps pour nous revenir !
    Baisers repos !
    Amandier

    RépondreSupprimer
  13. > Dita, Armandier : Merci pour vos mots.
    Je les réapprivoise, de temps en temps...
    Baisers

    RépondreSupprimer