mercredi 27 avril 2011

Quand...

Quand...
je te dis mes envies
mon désir de toi
te les dis sans les dire, aussi
te les montre et te charme
à petits pas
ou te fais le grand jeu
me donne toute,
joyeuse
joueuse
enthousiaste
légère
Quand...
tu ne suis pas
n'y réponds pas
restes aveugle et sourd
silencieux et lourd
imperméable
fermé
Qu'en faire alors ?
Quand mes désirs me semblent de trop, incongrus, trop crus ?
Qu'enfermer tout cela, et les garder pour une autre fois...
Si le rêve de petite mort n'a pas tué toutes ces envies de vie...

Mais quand...
tu me réponds
tu me relances
que le jeu commence
ou que tu l'inities
C'est la vie fluide
qui coule entre nos désirs
Qu'elle est légère
qu'elle est profonde
Qu'on la dévore
Qu'elle nous grise
Quand le désir
le plaisir nous porte
Qu'on est forts alors
et vivants et invincibles !
 

7 commentaires:

  1. pas toujours évident d'être en phase, mais quand c'est le cas, whaou, et ces moments là font oublier tous les autres :)

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  2. Comme dans une danse, comme dans un orchestre où les instruments se répondent où jouent ensemble en harmonie. Pour aimer il faut être trois :Elle,Lui et l'Amour. Trinité d'amour que tu chantes si bien par ces mots.
    Bisous Ambre
    Maxime R.

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  3. Se trouver face à un mur, ça arrive quelques fois mais mais c'est si voluptueux de voir dans le regard de l'autre, l'éclat malicieux qui nous dit combien nos envies sont comprises, attendues, voulues, partagées ...Que ces moments sont doux
    Bises douces Ambre

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  4. Etre en phase, que du bonheur !
    Profitons-en quand c'est possible

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  5. Que voulez-vous que je commente ? On croirait lire Apollinaire (je ne me moque pas).
    Et je pense au recueil "Alcools" .
    J'ai déjà dit à Ambre (enfin je crois bien) qu'elle devrait publier ce qu'elle écrit ; il faut que je l'y force (oohh!) Oui , tant pis pour ce qu'on pensera de moi. Je me réfère toujours à cette phrase qui m'a à jamais marqué et qui fait aussi partie d'un poème de Lucien Dominique Casanova (creusois de St Fiel comme son nom l'indique !) "Seuls les poètes connaissent le mot de passe " . Sous leur plume ou leur verve , l'art narrateur devient art transfigurateur . Moi , j'aurais bien aimé, j'ai essayé jadis , et hélas , je n'en suis pas capable .
    Et comme je ne cuisine qu'à minima , je ne peux même pas me consoler devant une bonne bréjeaude du pays .
    Hutin marchois . (Pour les puristes , pas tout à fait : mon papa , Philippe le Bel , a annexé la Marche pour la donner à mon frère cadet Charles IV le Bel lui aussi) .

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  6. > photaphil : peut-être pas oublier, mais... on en accepte alors le prix à payer !

    > Maxime : Merci de ces jolis mots. L'amour serait-il si mystique ?

    > Chilina : merci à toi, tu comprends toujours si bien ce que l'on exprime ! Baisers.

    > NoOsiCaa : merci d'en faire rejaillir autant le bonheur !
    Ce billet était plus mitigé au départ, vous en faites quelque chose de joyeux et plein de plaisir ! Merci à vous tous pour ça !

    > Hutin : mais je publie.. ici !
    Nul besoin d'aller plus loin, j'ai les meilleurs lecteurs qui soient.
    Merci... mais allons donc, il faut te mettre en cuisine, une bonne bréjeaude te remettra !

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  7. Ambre... La poésie vous va si bien. Qu'il me plait de vous voir ainsi la porter, Qu'il me plait de vous voir ainsi la dévoiler... Qu'il me plait de voir ainsi nue sous vos mots tendres et érotiques...

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