vendredi 8 janvier 2010

G un grain...

Y'a comme un grain de sable dans le plaisir* : jetez vos guides de sexologie et révisez vos positions : le point "G" n'existe(rait) pas ! Si si, c'est une étude scientifique (anglaise) qui le dit !

Franchement, ça m'a fait éclater de rire, cette histoire !

Comme dit un ami : "C'est malin ! Depuis le temps que je le cherche !"

Ah ? Pas moi, mais bon...

Cette étude étant sujette à caution, sur la forme comme le fond (si je puis dire), controversée dès sa parution... le point "G" a encore de beaux jours devant lui, et sa quête également ! Et pourquoi pas, hein, ceux que ça amuse... (Suivez les liens, pour des lectures intéressantes, documentées et instructives.)

Pour ma part, je n'ai jamais cru à "un point", mais plutôt à une zone privilégiée, plus sensible : bien sûr que c'est sensible, là, le savoir donne envie d'explorer un peu plus cette zone... Mais franchement, pas exclusivement ! On a (tellement) mieux à faire !
Parce qu'on apprend à se connaître, à connaître son corps, toute la vie, on se découvre, soi-même ou l'un l'autre, et vice versa, et puis surtout on laisse la technique au vestiaire, on laisse venir ce qui vient, on se laisse ressentir, on se laisse surprendre, on guide et on se laisse guider et puis... on trouve le plaisir, chaque fois différent, intérieur-extérieur, bucco-clito-ano-utéro ou vaginal (mais pas anormal), "G" ou "C" ou autre, que sais-je : on explore et on se laisse explorer, on caresse et on se laisse caresser, du dedans et du dehors, si ça c'est bien on le dit, on s'exprime, on gémit, on continue, sinon et bien on le fait savoir, on bouge son corps, ses mains, son regard, et puis on capte ce que l'autre aime ou attend, on cherche le plaisir de l'autre, c'est un plaisir immense, on essaie, on rêve, on imagine, on invente, on évolue, on explore, encore et encore !

Alors, point "G" ou pas point "G" ? Euh, vous n'avez pas autre chose à étudier ?

* On parle même d'interdire la fessée !!! Franchement, y'a des manifs à faire !!! ;-)

17 commentaires:

  1. faut appeler geotrouvetout...
    le point G je me demande dans qu'elle mesure ce n'est pas une invention féministe pour attirer l'attention de l'homme sur le fait que les femmes peuvent prendre du plaisir en faisant l'amour, sous réserve que les hommes prennent la peine d'y porter attention...

    RépondreSupprimer
  2. Ah Ambre ! Quelle hélas méconnaissance de l'ancestral savoir !
    Moi qui sais tout y compris le reste ,je vais te dire : le point "G" n'est autre que l'extrapolation erronée du point gamma ; ou point X, ou point vernal .
    C'est le point de départ du calcul de toutes les ascensions droites en astronomie : ce point fictif, non matérialisable chaque année, ne peut s'entr'apercevoir qu'à l'instant précis de l'équinoxe de printemps : il coïncide alors avec le soleil ; bien sûr , c'est très chiant et aveuglant d'observer la position érotique du soleil à ce moment, mais quand on veut, on peut.
    A cet instant, l'ascension droite du soleil est nulle : tu as tout compris ? Bon, c'est parfait.
    Il te suffit donc de déterminer, à cet instant précis et pas un autre, quel point corporel intimme te titille sournoisement .Quel point est en communion spirituelle avec le dieu soleil.Et c'est le point G !
    T'as encore tout compris ? Bien, bien...
    Si alors tu peux le localiser c'est tant mieux, comme disaient les druides de Stonehenge qui étaient savants, eux .
    Si tu ne peux pas, et bé, c'est que tu n'a pas de point gamma , ma pôvre : on est bien peu de chose..
    Mais on peut encore se consoler ; et s'arranger avec le soleil en lui offrant des sacrifices humains .Pourquoi crois-tu que les prêtres de Stonehenge en faisaient ? Par ferveur ? Tu parles ! Ils en avaient marre de se masturber et cherchaient le moyen de séduire une nénette au bon endroit, anatomique s'entend.

    Hutin astrologien.
    Je sais bien que ça n'existe pas, mais j'en ai ma claque de chercher de vrais mots qui riment.

    RépondreSupprimer
  3. Envie de rire car ton post me fait penser à cette bande dessinée de Martin VEYRON "L'amour propre... ne le reste jamais très longtemps" paru en 1983... Ce côté acerbe et ironique de la recherche du point "G"... Il y a même eu une adaptation cinématographique 1 ou 2 ans après la publication de l'album et qui fut un flop énorme, comme le point G d'ailleurs!... Je n'ai pas vu le navet ciné mais l'album je l'ai lu 2 ou 3 fois et me suis toujours bidonné... La recherche d'un point fictif, zone intense de plaisir... Permet moi Ambre d'ajouter un simple avis... Point G ou pas, laissons les gens penser et rêver suivant leur bon vouloir... Mais moi je ne débanderai pas de mes foutues pensées, à l'homme de comprendre que le sexe d'une femme n'est pas qu'un garage à bites, mais un appareil complexe qui demande caresses et tendresse... Alors la, oui le plaisir sera et au diable cette foutaise de point "G"!
    BISOUS.... MICHEL ....

    RépondreSupprimer
  4. Le point G n'existe pas c'est certain !
    Par contre une femme sur deux ne le découvrira jamais ...
    Est-ce bien logique tout ça ? ;)
    Bisous.

    RépondreSupprimer
  5. > photaphil : pas mal, j'aime bien l'idée ! Des féministes assez malines pour en faire quelque chose d'un peu technique, pour que ça intéresse les hommes ?
    Ou.. une invention d'homme ? pour avoir l'impression de maîtriser la question du plaisir féminin ?

    > Hutin : ouhlà, ça vole haut tout ça ! ou bas, ça dépend à quel degré on le prend.

    > Michel : connais pas cette BD, mais rien que le titre, je connais, et ça me fait rire !
    Sur la tendresse je suis d'accord avec toi. Mais je n'aime pas du tout l'expression "garage à bites": franchement, on n'y met qu'une à la fois !!!
    Point "G" ou pas, je suis persuadée que beaucoup d'hommes se soucient du plaisir féminin : mais oui, je suis une incorrigible optimiste !
    Bisous

    > Philo : !!! Il doit y avoir moyen d'en faire un syllogisme pour nous embrouiller encore mieux, non ?
    Bisous

    RépondreSupprimer
  6. Du haut de ma minuscule expérience du plaisir féminin, j'ai la sensation que le point G, existant ou pas a peu d'importance. Le plaisir au féminin est un véritable voyage sans cesse renouvellé. D'une a l'autre il change et il nous faut réapprendre la partition a chaque fois ...

    RépondreSupprimer
  7. Moi, le Point G, j'aimerais bien qu'il soit ailleurs... A un endroit plus immédiatement accessible. Sur le front par exemple, ou au bout du nez. Mieux : au bout d'un doigt ! Vous vous rendez compte de ce qui se passerait chaque fois qu'on serre la main à une femme ?

    RépondreSupprimer
  8. hummmm je ne sais s'il existe mais quand je le trouve il donne à celle qui vit les caresses un trés beau plaisir.

    alors quelque chose qui n'existe pas mais qui donne du plaisir c'est à rechercher non ?

    RépondreSupprimer
  9. > X-Addict : C'est ce que je voulais dire ! Et même, pour une même femme, il varie, évolue.
    Si vous connaissez la musique, chaque partition est jouable...

    > L'Eronaute : vous alors ! Vous imaginez les coktails mondains ? "Enchantée" ne serait pas une formule de politesse, mais soufflé dans un cri, un gémissement...

    > waid : certainement, c'est d'autant plus à rechercher que le plaisir existe, et que toutes les pistes qui y mènent sont bonnes à tenter. Je pense que c'est une zone plutôt qu'un point, et qu'elle n'est pas unique... Mais surtout ne cessons pas de chercher !

    RépondreSupprimer
  10. Il est ou il n'est pas ..
    Ce qui est sur c'est qu'avant de faire perdre les eaux, il fait couler beaucoup d'encre :)
    Amitié à toi

    RépondreSupprimer
  11. > chilina : magnifique, ta formule ! :)
    Bises

    RépondreSupprimer
  12. Juste un point,même pas une virgule que l'on mettrait entre guillemets ou à défaut entre parenthèses.Moi je n'y ajouterai pas un point d'interrogation,peut-être un accent circonflexe.
    Mais je n'y coucherai pas un accent grave,ni aigu mais juste un point d'exclamation.

    RépondreSupprimer
  13. > Anonyme : euh, je ne vois pas quoi ajouter ! Un point final, peut-être ? Ou un point d'orgue.

    RépondreSupprimer
  14. Qu'est-ce qu'ils y connaissent les anglais !!!!
    les meilleurs amants ne sont ils pas francais ....

    pi comme tu dis qu'on l'appel "G" "C" ou "autre" l'essentiel c'est qu'il soit .....

    RépondreSupprimer
  15. > en aparté : tu me fais rire, c'est ce que j'ai pensé en premier !!!

    RépondreSupprimer
  16. Et moi qui ai cherché mon moint G pendant 30 ans !!
    Je venais juste de le trouver et hop! on dit qu'il n'existe pas ?
    Alors, c'est quoi ce petit 'truc' posé sur une certaine paroi, sur un certain endroit bien précis qui donne autant de plaisir quand on le stimule ?

    Le point 'KOI' ...
    Ca doit être ça!!

    Grand sourire !

    RépondreSupprimer
  17. > Titia : on le renomme "le point Koi", alors ?
    Sourire. Bises

    RépondreSupprimer